Kali tuant l’ego

Kali tuant l’ego, huile sur panneau de bois, 2024

Cette toile, Kali tuant l’ego, est le fruit d’un long voyage effectué à l’hiver 2023 au Népal. Cette aventure qui était au départ Himalayenne a muté vers une découverte culturelle inattendue et monumentale. Sur cette peinture, la divinité hindoue Kali s’entoure de la faune et de la flore nord-américaines, amalgamées à mes symboles personnels, à des souvenirs de voyage, et à des icônes hindouistes et bouddhistes. 

J’ai trouvé une similitude entre Kali et Judith décapitant Holopherne, un thème biblique que j’ai reproduit à quelques occasions dans le passé. Judith libérant le peuple juif en tuant le général assyrien Holopherne. À cette époque, les toiles d’Artemisia Gentileschi, étaient source d’inspirations et de véhicules à mes affirmations féministes et de vindictes idéologiques fantasmées. Kali, dans son geste, en apparence de violence, tue plutôt l’ego de l’Homme.

Cette déesse hindoue m’est apparue comme une suite logique dans mon cheminement tant personnel qu’artistique. 

La portée positive de cette nouvelle avenue créatrice m’amène déjà vers une suite. En effet, une telle richesse culturelle s’est immiscée dans mon imaginaire et je vois une série tentaculaire se peindre à l’horizon.

Kali tuant l’ego (en préparation), Huile sur coton naturel, 2024
n temps soit peu

Et que le pus du monde te monte au cerveau.

Le printemps ne tient qu’à 3 fils

et le début des courges

Ils ont tous un titre en réalité.

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Empire tecthonique

Tu es encore en train, encore chez toi à faire rien, rien d’autre que de boire ton café. Tu n’as pas d’autre chose à accomplir? Au lieu d’être utile, tu décides de perdre ton temps à écouter les sons qui t’entourent. Quel temps perdu! Qui se préoccupe réellement des chants d’oiseaux dans une haie de cèdres? C’est fichetrement banal. On se fout aussi qu’il a plu et que les voitures ont leurs pneus d’hiver. Vraiment tu procrastines comme toujours!

l’avenir ne sera pas rose

Végétation: série de peintures 2021-2022

Cette nouvelle série de peintures est inspirée de l’artiste peintre britannique Cecily Brown. En admirant ces œuvres, Cecily Brown m’a insufflé le goût de créer du mouvement dans la peinture, d’appliquer de la couleur aussi vibrante que le printemps et aussi chaude que l’été. En positionnant la plasticité du médium au premier plan de ma démarche, je réduis le message a sa plus simple signification, c’est-à-dire, pas grand-chose. On m’a déjà dit sur ce point : « si tu désires, livrer un message à la population devient facteur. » 

Ma série Végétation n’est pas dénuée de sens, mais elle est essentiellement plastique et esthétique. Je recherche l’équilibre des couleurs, le contraste ultime, la balance adéquate. C’est tout un défi de rechercher l’harmonie intérieure lorsque celle-ci semble inexistante à l’extérieur de chez soi. Accepter les erreurs, les dégoulinades, les imperfections, ne pas avoir peur d’apposer du brun au côté du violet et vivre en paix avec les textures de trop, voici mes motivations, voilà ma passion.

En série

Le caribou-loup revient en force, il est maintenant accompagné d’un nouveau personnage Hardi et d’une petite pensée qui le taraude constamment ” Respire par les racines”. Ces trois séries sont tapissées de pochoirs sur papier aquarelle.

Les peintures sur différents thèmes et même medium – l’huile.

La plupart de ces toiles n’existent plus, elles ont été des moments d’expressions éphémères mais pas totalement disparues.