






















geneviève savard artiste visuelle
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http://www.youtube.com/watch?v=PpFa0K1gs4Q
Ma pensée créatrice se concentre principalement autour de l’essai de Susan Sontag “Regarding the pain of others”. Je m’interroge sur les différentes réactions de l’Homme lorsqu’il est face à des situations insoutenables, tel que des comportements de lassitude, d’indifférence ou d’absence de compassion. Le bourreau m’est alors apparu évident comme personnage représentatif de ces maux. Je travaille autant avec l’idée de l’éxecutant d’ordres (bourreau) que l’être passif (victime). Ces deux entités portent le même chapeau.
La cagoule de l’éxecuteur dans ce cas-ci l’escroc de la finance ou le bourreau à cravate prends des allures de monarque impénitent. Au sommet de sa tour d’ivoire il est intouchable, inatteignable et construit sa fortune sur la sueur des travailleurs et des épargnants. Notre société glorifie ces tortionnaires, sauveurs de nations, administrateurs de sang, calculateurs de cri. J’ai fait cette série pour crier ma révolte, mon impuissance et mon désarroi face à ce système néo-libéraliste sauvage. À ma manière je dénonce ces injustices sociales, ceci est d’ailleur représenté par la technique du tissage qui incarne mon dégout. En plus de ces éclaboussures d’aversion, l’aspect brupt du support (jute et plâtre) campe le sujet dans un univers rude, cru, teinté d’ironie et d’humour noir.
La cagoule du passif, elle, se veut une carapace de béton armée me protègeant des diverses atrocités quotidiennes. Dans l’anonymat de mon indifférence je porterai bien lourdement le voile imbibé d’horreurs et me cacherai derrière la douleur des autres, un monde de masques, avec une majorité de muselé sous une minorité de trancheurs de têtes.
Petite séquence photographique
Cette nouvelle recherche sur les plantes sauvages nordiques n’aurait pas eu lieu sans les trouvailles dans les livres et sites internet suivants: «le savoir botanique des Inuits d’Umiujaq et Kuujjuarapik, Nunavik» et celui aussi sur Kangirsujuak d’Alain Cuerrier. Le site articplants.myspecies.info, une énorme banque de données. Le livre, «Plants that we eat», magnifique et trouvé à la bibliothèque du Jardin botanique de Montréal. Ce projet d’herbier est en pleine croissance, aujourd’hui il est bourgeon et demain une fleur émergera.
Étude photographique et collage, herbier nouveau genre. 2014
Un très modeste hommage à l’hiver de force de Réjean Ducharme, 2014.
The series My ancestors, coureurs des bois, 2012, made of serigraphy and weaving, touches on Métis, mother courage, free man, explorer, and all of men and women who have made the Québec I now live in.
News and current affairs make me gloomy or cynical, I was flushing a bit of cynicism in the series Les Bourreaux /Hang men, 2012. The future as I see it now, from my point of view, lies in a black hole, made of regression and destruction. As I lost my illusions into the future I look back at my ancestors stories and find something to hold on to, something to nourish me. As my creative thoughts seek out where I come from to perhaps one find out where I am going, my hands practise the movements and learn the techniques of weaving. Weaving is a trade that is being passed down through generations in my family. My mom taught me the rudiments of it and I now use it as a base for artistic explorations. The themes and ideas in my work touch on common knowledge while the technique with which they materialize comes from family traditions. I want to honour the great pioneers of past decades as much as the closer and equally important hands on traditional and family transmitted knowledge. I seek to give a moment of contemplation to today’s generations while questioning the impact of a forgotten colonial past on future generations.
Le projet de roman graphique que je vous propose prend forme en six chapitres et se situe sur cinq continents où j’ai voyagé seule avec mon baluchon. L’histoire débute dans l’Ouest Canadien en 1994, la première fois où je prenais l’avion à l’âge de 18 ans, et se termine en 2005 en Chine, où j’ai bouclé mon tour du monde à 30 ans. Ainsi, le chapitre que je vous propose est celui de l’Océanie, où j’ai pu vivre une vie de bohème pendant plus d’un an. Tout comme d’ailleurs en Amérique centrale, en Europe, en Asie, en Afrique et dans l’Ouest Canadien.
What are you afraid of? Série sombre et presque oubliée existant seulement dans le virtuel.
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